Dzamanzary

Situé sur la côte ouest de Nosy-be, Dzamanzary est un gros village où constructions traditionnelles en bois ronds et toits de feuilles de Ravinala, côtoient les bâtiments administratifs et les boutiques en dur.

Dzamanzary a vécu principalement de l'activité sucrière. La grande majorité des surfaces de l'île étaient alors occupées par les plantations de canne à sucre (SIRAMA).

La coupe de la canne débutait en juin et s'étend jusqu'en septembre. On a alors l'impression que l'île est devenue "chauve" car la latérite a remplacé le vert des champs de cannes. Un petit train sillonnait l'île à cette occasion pour transporter les cannes.

Sur la route entre Madirokely et Dzamanzary, d'étranges habitations mi-sphériques, sortes de maisons "igloos", avaient été construites pour loger les ouvriers de l'usine sucrière.

En raison des évolutions du marché du sucre et d’une « gestion » manquant autant de moyen que d’une véritable perspective, l’usine est désormais fermée.

Les conséquences sont graves puisque les nombreux ouvriers sont depuis restés sans emploi. Dans les villages les  anciens ouvriers  ont pris possession des terres pour y faire une culture personnelle du riz qui est leur aliment principal.

Toutefois la pauvreté s’est installée et il n’est qu’à voir ce que sont devenues les maisons « igloos » pour prendre la vraie dimension de cette pauvreté.

Lors de vos excursions à l’intérieur de l’ile de nombreux enfants vous proposeront de la vanille, du poivre, des essences ou nombreux objets et bijoux.

C’est souvent pour eux un des rares moyens d’améliorer leur vie. Ce ne sont pas des mendiants, et vous qui êtes venus chez eux acceptez leur démarche.

Si vous ne souhaitez rien acheter laissez leur quelques centaines Ariary, cela améliorera leur vie.

A titre d’exemple vous pourrez admirer sur la route du mont Passot, une maison qui fut construite par une famille grâce à ce petit commerce.