La distillerie d’Ylang Ylang

D'incessantes tailles ont donné à l'ylang-ylang l'allure d'un arbre "moignon" qui aurait refusé de grandir.

Ces arbres ont la merveilleuse particularité de fleurir toute l'année et lorsque l'on a la chance de traverser une plantation, il s'en dégage une senteur douce et "enivrante". Régulièrement une armée de femmes en pagnes colorés, ramassent les délicates et odorantes fleurs blanches et jaunes qui iront alimenter une des distilleries dont certaines fonctionnent encore traditionnellement avec leur vieil alambic alimenté au feu de bois.

La première essence extraite est de qualité supérieure, on la nomme "extra".

La ville de Grasse (capitale mondiale de la parfumerie) rachète une grande partie de la production locale. Il est possible de visiter une de ces distilleries.   

L'ylang-ylang, de son nom scientifique Cannanga odorata ou artabotrys, fait partie de la famille des anonacées.

C'est une plante végétale odorante, originaire de l'Asie du sud-est et plus précisément de l'île de Luçon dans l'archipel des Philippines.

Son introduction à Nosy-Be remonte à la fin du XVIIIe siècle après que l'île devint française.

L'administration dépendante de l'île de Bourbon (Ile de la Réunion) créa dès 1840 des pépinières dans tous les villages et introduisit le cacaoyer, l'arbre à pain, le caféier, le vanillier de Bourbon et de Guyane.

La réserve de Lokobe  

Elle est située au sud-est de l'île. Il est possible d’y voir des lémuriens comme le maki macao ou des lepilemurs à dos gris (qui dorment le jour) si vous ne faites pas trop de bruit, également quelques pythons (inoffensifs), plein d'oiseaux, des caméléons, des lézards ...

Soyez respectueux de l'environnement, car cette réserve regroupe la faune et la flore la plus précieuse de Nosy Be. Il s’agit encore d’une forêt primaire !

Vous y accéderez en pirogue à balancier et pourrez déjeuner sur place si vous le désirez.

Ambatozavavy  

Ambatozavavy est un village côtier Sakalava, situé au sud-est de l'île, vivant principalement de la pêche et des plantations d'ylang-ylang et de café.

Le village est bordé de mangroves (palétuviers).

Le mont Passot

Avec ses 329 mètres d’altitude, le Mont Passot est un point culminant de l'île.

Un vaste panorama nous fait découvrir l'origine volcanique de Nosy Bé avec ses cratères qui se sont transformés avec magie en lacs au bleu profond, la côte et ses contours ainsi que la nature exubérante de l'île.

Il faut absolument être présent jusqu'au crépuscule pour admirer les très beaux couchers de soleil illuminant l'horizon d'un éclat fauve, violet et orangé.

Certains prétendent même y avoir vu le fameux "rayon vert" !

On peut accéder aisément au sommet du Mont Passot grâce à une route refaite en 2015 dont l'embranchement se trouve à quelques kilomètres avant Andilana. Un parking a été organisé et les lieux aménagés pour les visites.

Les excursions en quad vous permettent avec le circuit des lacs à crocodiles de monter en haut du mont Passot pour y admirer la vue circulaire.

Andilana

La plage d’Andilana se situe au nord-ouest de l'île au terminus de la route nord-sud. On l'atteint après avoir traversé de nombreux petits villages de quelques cases fleuries.

Isolé des centres commerciaux et à plusieurs dizaines de kilomètres d'Hell Ville, Andilana est l'endroit idéal pour se mettre "au bleu"… un dimanche midi un agréable buffet vous est servi chez Lulu, la tête sous les cocotiers et les pieds dans le sable.

Les quelques cases de pêcheurs ainsi qu'une gargote animent un peu la vie qui s'écoule calmement sous les cocotiers. Les pirogues quittent la côte tôt le matin pour se rendre sur les bancs poissonneux au large.

 

L’usine sucrière de Dzamanzary 

La visite de l'usine sucrière de Dzamanzary présentait un intérêt historique et technique, en suivant la chaîne de fabrication du sucre à partir de la matière brute, la canne.
On assistait au broyage des cannes, opération assez spectaculaire avec ses vieilles machines à engrenages, puis au traitement de la mélasse et enfin à la cristallisation du sucre. La filière rhum et son énorme alambic méritait une visite particulière. Une vieille locomotive du début du chemin de fer, trône à l'entrée, dans la cour de l'usine.
  

Depuis la fermeture de l’usine, les ouvriers restés impayés pendant de nombreux mois ont pillé le matériel pour le négocier, ne laissant plus aucun intérêt à la visite et hypothéquant définitivement toute chance de réouverture.

L’usine n’est plus qu’une friche rouillée…

Dzamanzary

Situé sur la côte ouest de Nosy-be, Dzamanzary est un gros village où constructions traditionnelles en bois ronds et toits de feuilles de Ravinala, côtoient les bâtiments administratifs et les boutiques en dur.

Dzamanzary a vécu principalement de l'activité sucrière. La grande majorité des surfaces de l'île étaient alors occupées par les plantations de canne à sucre (SIRAMA).

La coupe de la canne débutait en juin et s'étend jusqu'en septembre. On a alors l'impression que l'île est devenue "chauve" car la latérite a remplacé le vert des champs de cannes. Un petit train sillonnait l'île à cette occasion pour transporter les cannes.

Sur la route entre Madirokely et Dzamanzary, d'étranges habitations mi-sphériques, sortes de maisons "igloos", avaient été construites pour loger les ouvriers de l'usine sucrière.

En raison des évolutions du marché du sucre et d’une « gestion » manquant autant de moyen que d’une véritable perspective, l’usine est désormais fermée.

Les conséquences sont graves puisque les nombreux ouvriers sont depuis restés sans emploi. Dans les villages les  anciens ouvriers  ont pris possession des terres pour y faire une culture personnelle du riz qui est leur aliment principal.

Toutefois la pauvreté s’est installée et il n’est qu’à voir ce que sont devenues les maisons « igloos » pour prendre la vraie dimension de cette pauvreté.

Lors de vos excursions à l’intérieur de l’ile de nombreux enfants vous proposeront de la vanille, du poivre, des essences ou nombreux objets et bijoux.

C’est souvent pour eux un des rares moyens d’améliorer leur vie. Ce ne sont pas des mendiants, et vous qui êtes venus chez eux acceptez leur démarche.

Si vous ne souhaitez rien acheter laissez leur quelques centaines Ariary, cela améliorera leur vie.

A titre d’exemple vous pourrez admirer sur la route du mont Passot, une maison qui fut construite par une famille grâce à ce petit commerce.

Ambatoloaka

La plus célèbre et la plus fréquentée des plages de Nosy Bé s'étend sur près de deux kilomètres, entre les rochers au sud du village d'Ambatoloaka et Madirokely au nord. 

C'est aussi le lieu d'animation nocturne incontournable de Nosy Bé. Nombreux bars et restaurants, boutiques et gargottes se mélangent dans une ambiance touristico-populaire.

La villa Mitsinjo est située à l’autre bout de la plage qui s’étend sur le long des villages d’Ambatoloaka et de Madirokely.

Le village Karan

De l’autre coté du port se situe le village karans qui furent les premiers habitants de l’île.

Un vieux cimetière retiendra toute votre attention.

Le village est situé au pied d’une forêt interdite d’accès en raison de croyance religieuses.

Ces croyances ont pour effet bénéfique de préserver de nombreux sites d’une exploitation touristique destructrice.

Le musée océanographique du CRNO   

Le musée est ouvert tous les jours (de 7 h à 13 h) sauf le week-end.

Vous pourrez admirer coquillages, coraux et autres richesses sous-marines des environs de Nosy Bé.

En continuant votre chemin vous arriverez au lieu dit Andrekaraka, puis enfin aux abords de la réserve de Lokobe où un chemin vous conduira jusqu'à la plage d'Ampasindava.

Le Port

Un coup d'œil sur les boutres, pirogues et bateaux à quai ou rentrant de pêche en fin d'après-midi.

Promenade en corniche

La rue du Dr. Mauclair longe une petite corniche bordée d'anciennes maisons coloniales.

Des terre-pleins à flanc de falaise permettent de s'asseoir pour contempler en contrebas la baie, l'île de Nosy Komba et la "grande terre" au loin.